CARRIERE "Cavalier sauvage de Kurnous"

Carrière avancée de Guerrier accessible aux races : Elfes Sylvains

Les cavaliers sauvages de Kurnous forment la garde personnelle d’Orion et ils sont tout aussi impulsifs et agressifs que lui. Ces êtres étranges ne sont plus les elfes qu’ils étaient jadis car ils font maintenant partie de la Chasse Sauvage. Durant les mois d’hiver, alors que sommeille l’esprit de leur roi, ils veillent sur la Clairière Royale. Immobiles, impassibles, rien n’échappe à leur regard où brûle une lueur surnaturelle et quiconque ose s’aventurer dans le saint des saints encoure leur colère. Leur autorité ne souffre aucune contestation car en acceptant l’honneur de devenir des cavaliers sauvages, ils ont acceptés de couper tout lien avec la société elfique pour n’en répondre qu’à leur roi. Quoique révérés et honorés à juste titre, la plupart des elfes sylvains évitent autant que faire se peut d’avoir affaire à eux, car la puissance dont ils sont investis a fait de ces guerriers à la haute stature des esprits de la forêt autant que des elfes. La voie des cavaliers sauvages et un chemin sans retour, mais aucun guerrier ne saurait en refuser l’appel, car il s’agit du plus grand honneur qui puisse lui être accordé.
C’est lorsque l’hiver cède la place au printemps que commencent les rituels de la renaissance d’Orion et ce sont ses cavaliers sauvages qui conduisent ces cérémonies, renouvellant à chaque étape le lien qui les unit au roi. Au cours d’une nuit de terreur, où des formes spectrales hantent les clairières d’Athel Loren et où partout résonnent d’étranges appels, le roi Orion s’éveille de son sommeil de mort. L’appel de son cor se fait entendre à travers les landes qui entourent la forêt, annonçant le début de la Chasse Sauvage. Le bruit des pas du roi est semblable au grondement du tonnerre alors même qu’il parcourt Athel Loren pour rallier ses fidèles à sa cause. Ses cavaliers sauvages le suivent, montés sur de rapides coursiers, leur vigueur renouvelée par le réveil de leur suzerain. Seuls les fous où les inconscient osent rester dehors lorsque sonnent les cors des cavaliers sauvages, car leur son instille la peur dans le cœur de quiconque les entend. Cette peur est tout à fait justifiée, car les cavaliers sauvages sont tout aussi redoutables que leur maître et ne connaissent pas la pitié. Tout infortuné qu’ils repèrent est aussitôt piétiné à mort, offert en sacrifice pour la plus grande gloire du Roi de la Forêt.